Dimanche 2 juin, j’ai eu la chance de pouvoir couvrir le marathon de la liberté ! En tant que photographe de sport à Caen, c’était une opportunité incroyable qui s’offrait à moi et je ne pouvais que la saisir. A la base, je ne connaissais pas du tout l’univers du running mais je me suis vite laissé emporter par l’ambiance et les émotions des coureurs. Entre rire, fatigue, surpassement de soi et accomplissement, laissez moi vous embarquer dans un défi de plus de 40 km.
Le marathon de la liberté
Du haut de ses 36 éditions passées, le Marathon de la Liberté est l’épreuve reine de l’événement sur la distance mythique des 42,195 km. Souvent surnommé “ Marathon des Plages du Débarquement “, le Marathon de la Liberté au label national FFA ( Fédération Française d’Athlétisme) possède l’un des plus beaux parcours de France.
Lors de cette épreuve, le défi personnel se conjugue avec la découverte des hauts lieux du Débarquement et de la Bataille de Normandie (Plages de Juno et Sword, Casino de Ouistreham, Pegasus Bridge, etc.), faisant de ce moment intense de sport, un réel hommage à l’Histoire.
Début du marathon de la liberté
Dimanche matin, réveil 5h15, là c’était clairement pas la partie la plus fun de la journée ( rire ). Je me rends au point de rendez- vous fixé par les organisateurs. Une fois sur place, je profite d’un petit café durant le débriefing en compagnie des bénévoles.
Afin de pouvoir couvrir le maximum de la course, on m’attribue un motard qui me transportera et s’arrêtera sur plusieurs points stratégiques ou encore quand je lui demanderai.
Courseulles-sur-Mer, lieu de départ du marathon
Dès le briefing terminé, nous partons de Caen sur la moto de David direction Courseulles sur mer. Arrivés la bas, les coureurs se préparent, patientent, sont vêtus de bâches en plastique ou autres pour ne pas avoir froid.
Sur place il y a de la musique, un speaker est présent pour nous tenir informés du départ et animer la zone le temps de ce dernier. En me promenant, je ressens un certain stress de la part de quelques coureurs tandis que d’autres sont surexcités à l’idée de traverser cette épreuve entre amis.
9h05 : départ
Je fais rapidement quelques photos du départ et retrouve David qui m’embarque sur sa moto pour les prochains arrêts et le suivi des coureurs. Je suis impressionné par la bonne humeur des participants ! A chaque fois que je pointe mon appareil photo vers eux ils me font des signes, des sourires ou se resserrent en groupe tout en courant.
Le trajet
Durant plusieurs heures, les actions se répètent ! Je cours pour me positionner sur un point intéressant, je photographie des runners, je cours jusqu’à la moto, nous repartons de plus belles. Lorsque nous restons derrières un pelotons, je tente de faire des photos en direct de la moto. Puis nous recommençons notre périple.
Mon objectif de la journée est de capturer l’instantané et les moments forts un peu comme je l’explique dans mon précédent article.
Les villes s’enchaînent à une vitesse qui ne me paraît pas commune. Sur le trajet, nous retrouvons les “ ravitos “ , ces points de ravitaillements où les bénévoles sont aux aguets pour soutenir les coureurs, leur apporter de l’eau, des fruits, du courage et de la bonne humeur. Il y a aussi régulièrement des groupes de musique et des supporters et leurs pancartes à chaque coin de rues.
Courseulles sur mer, Ouistreham, Blainville sur Orne, Cambes en plaine puis Caen et son arrivée au Stade Hélitas.
Nous arrivons au niveau du stade avec le groupe de 4h15 , pourtant j’ai l’impression d’avoir quitté Courseulles il y a à peine une heure. Le temps passe à une vitesse incroyable et je me rends compte que cette discipline que je ne connaissais que trop peu est déjà sur le point de se terminer.
La ligne d’arrivée.
Probablement le moment le plus fou de la journée pour moi mais aussi pour les coureurs. L’émotion est indescriptible sur place. Se retrouver sur la ligne d’arrivée, face à chacun des sportifs, est une expérience incroyable. La sensation d’accomplissement que l’on perçoit chez chacun d’eux est inégalable ! Rires, cris, larmes, tout y est.
Je dois avouer que cela m’a donné envie de m’essayer un peu à la course à pied ! Rassurez vous, je ne serai pas sur la ligne de départ du prochain marathon. Mais pourquoi pas tenter une petite course à l’occasion.
Je tiens à remercier un collaborateur photographe bien connu de la ville de Caen, Laurent. C’est grâce à lui que j’ai pu vivre cette superbe journée !
Si vous désirez voir plus de photo ca se passe par ici.
Merci de m’avoir lu 😊